4 Éradiquer la misère


Revenu Citoyen universel, individuel, inconditionnel, aligné sur le seuil de pauvreté éradiquant la misère

Le Revenu Citoyen est un revenu commun, un revenu d’existence, un revenu de base, suffisant pour éradiquer la misère dans notre pays. Une somme d’argent distribuée annuellement, sur sa feuille d’impôts, à chaque citoyen lui assurant une existence digne et lui donnant les moyens d’une pleine participation à la vie sociale tenant compte des standards sociaux et culturels du pays.


La suppression de toutes ou parties des allocations actuelles est alors souhaitable. Il ne s’agit nullement de remettre en question les services publics et une réelle protection sociale mais de les garantir. La grande majorité des citoyens gagne à la mise en place du R.C. mieux disant d’écologie, de santé publique, de culture, d’éducation, de recherche, d’investissement, de créativité.

Le Revenu Citoyen se situant, au moins, au niveau du seuil de pauvreté, 1000 € par mois, garantit à tous l’accès aux biens et services essentiels. Éradiquant la misère, il améliore santé publique, éducation, dignité, paix sociale et démocratie.

Quand neuf millions de personnes vivent en-deçà du seuil de pauvreté on ne débat pas pour savoir si une mesure qui éradique la misère est meilleure qu’une mesure qui ne l’éradique pas. Elle ne se combat pas, ne se refuse pas, pour elle on se mobilise, on se bat. C’est notre raison d’être, notre dignité de politiques. Le montant du R.C. est indexé automatiquement au seuil de pauvreté car sa fonction première consiste à éradiquer la misère.

Le R.C. doit être déterminé selon un processus démocratique, mais pour qu’un tel processus existe, il convient qu’au départ de celui-ci il n’y ait aucun pauvre dans la société donnée car il n’y a pas de véritable démocratie politique sans démocratie économique. Pour qu’il y ait processus démocratique, il faut qu’il y ait démocratie. Conséquemment le R.C., pour être fixé démocratiquement ne saurait être inférieur à 960 €.

Pour faire simple, les Esprits Libres le proposent à 1000 €. Ils ne sont guère généreux, ils sont simplement réalistes et démocrates et c’est en effet le prix à payer pour la république et la démocratie sauf à se payer de mots.


Question morale : peut-on concevoir une société, une citoyenneté et une démocratie en laissant un seul citoyen en-deçà du seuil de pauvreté ?

Question cynique : est-il plus facile d’organiser une société avec pauvres que sans pauvres ?

Les Esprits Libres savent qu’une société sans pauvres donne une meilleure santé publique, un meilleur climat social, une économie plus prospère, une culture plus développée. Dignité retrouvée car personne n’est assisté.

Enrichir les pauvres est un bon sens pour leur bonheur autant que pour le bonheur de tous les autres citoyens. En ce sens, notre proposition de R.C. n’est nullement généreuse émanant de curés sans soutane. Si elle est libérale et socialiste au sens de la stricte égalité des chances et de la liberté de chacun, écologiste au sens de la sortie du productivisme, elle est surtout réaliste, cynique et conséquencialiste au-delà d’être humaniste.

Paix sociale : Le R.C. réduit la lutte de classe en réduisant les différences de classes. Il baisse les taux de délinquance et le trafic et les tribunaux peuvent en outre le réduire ou le saisir afin d’amender infractions et délinquances. Il supprime le chômage et partage le travail. Il éradique la misère. Il est facteur de paix sociale.