12 Écosocialisme libéral-libertaire


Libéralisme d’égalité des chances, de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité

Le libéralisme politique est l’une des pensées politiques les plus à gauche, les plus libératrices, les plus égalitaires, les plus émancipatrices. Sans libéralisme politique, pas de gauche digne de ce nom.


Refonder la société : principe distributiste, écologiste, socialiste, libéral-libertaire, républicain, universalisme, laïque. Comprendre que le principe même du Revenu Citoyen n’a rien à voir avec la transformation voire la raréfaction du travail. C’est seulement qu’il devient plus urgent mais le principe du Revenu Citoyen s’imposait même par temps de plein emploi, même pendant les trente années dites Glorieuses.

Nous sommes libéraux car partisans des libertés et acceptons le marché mais dans une acception républicaine et citoyenne. « Libéraux-libertaires » car le marché ne peut à lui seul réguler la distribution des richesses et organiser la cité. Inacceptable domination du capital financier comme du productivisme.


L’anti-libéralisme, prétendue philosophie de la misère, véritable misère de la philosophie. L’extrême gauche « anticapitaliste » a changé de vocabulaire et est devenue « anti-libérale ». C’est une régression. Elle est rejointe par les communistes et même par les socialistes. Hollande et Fabius se sont déclarés naguère « anti-libéraux ». Effrayants glissements sémantiques, en fait glissements politiques.

Le capitalisme n’est plus critiqué depuis la fin du communisme, on critique la « mondialisation » et le « libéralisme ». On ne critique plus le capitalisme car l’économie de marché est acceptée, une certaine gauche s’y rallie, c’est l’erreur.

Le libéralisme politique c’est la philosophie des Lumières. Compatible avec la distribution égalitaire de l’héritage du travail des générations passées, l’économie solidaire, l’utilité publique et ses services publics, l’écologie. Il nous faudrait parler d’éco-social-existentialisme.

Il s’agit de reprendre le beau flambeau du libéralisme politique en expliquant que nous sommes pour le libéralisme politique et non économique. Il convient d’expliquer à la gauche que le libéralisme c’est la gauche, qu’aux États-Unis, c’est la gauche radicale. Il nous faut expliquer que l’on ne reprendra pas les prérogatives de la République et de l’État, nécessaires en temps de crise, si nous amalgamons libéralisme économique et libéralisme politique. Ne jetons pas le bébé du libéralisme politique, père de toutes nos libertés et qui nous préserve des extrêmes, avec l’eau du bain du libéralisme économique voire du néo-libéralisme économicopolitique, bête immonde.