15                         Pétrole

           

Au secours Devos, Coluche, le pétrole coûte moins que rien

Comme nous n’en avons pas, en l'achetant on se rembourse, on économise, on met de côté, on en met à gauche dès lors, dès l’or noir où ça vaut moins que rien.

Nous n’avons pas de pétrole mais, c’est connu, nous avons des idées, et ça ne nous coûte rien de moins que du vent, car nous avons des idées à revendre et qui ne coûtent guère plus. Autant dire que nous ne perdons pas au change, et qu’à penser nous dépensons de moins en moins.

Le coût est tellement bas que, certes, il ne nous atteint pas mais qu’il va falloir une pompe à haut. Et un remontant pour la route car il se peut que le bas blesse à nouveau et c’est reparti pour un tour, façon Shadocks à brasser du vent.

Les pets trop liés ça sent mauvais, qui ne dit maux cons sent. Mot qu’on sent te ment dit mee too, on ne naît pas flamme, on l’allumette, ou on l’éteint celle, comme une pétroleuse. Maux con sang, corrida, et ce n’est pas que beau, mais ça flaire aussi la bonne affaire, et même à tout faire, atout Ferrer aussi qui n’dit ni oui Nino car « qu’est-ce qu’on peut faire quand on ne sait rien faire, on devient un homme à tout faire » et faire la paire c’est mieux que rien, c’est mieux que faire la malle, ou « la valise Liliane », car le fossé se creuse comme un puits de pétrole.

L’idée, comme dirait Trump qui n’en a guère, c’est d’en acheter pour le stocker. Pour le stocker dans des puits sans fond si possible pour en stocker au maximum malin. Et sans fonds de départ ça tombe bien au fond puisque, précisément, ça ne coûte rien, pardon, ça coûte moins que rien.

Vous me direz que, moins que rien ce n’est pas rien, et que, si nous l’avons pour rien, il nous reste moins à payer, à encaisser la différence pour régler le moins que rien, et être quitte. Ou double si on y revient et si l’on n’est pas trop pompé car à la pompe évidemment, ça baisse, et on vous rembourse cette différence du tout au rien. Ou plus exactement du plein au moins que rien, et ça coûte autant que ça goûte et si l’on s’écoute, si l’on est mis sur écoute ou au goutte à goutte, ça risque de passer par-dessus bord. Et ce n’est pas le mot ment.

Là le bas baisse, le bas de laine où dorment nos économies y passe pour acheter du vent, et qui, s’il coûte moins que rien, ne sert, non pas à rien, mais à pas grand-chose, puisqu’on ne roule plus par les temps qui courent, tout en se faisant rouler, comme qui dirait, en un revers demain.

La spéculation risque de nous coûter cher, et il ne sera pas facile de nous débarrasser de nos idées à revendre. Surtout si nous en avons beaucoup pour compenser l’absence de pétrole qui coûte moins que rien, et qui donc nous rapporte, quand nos idées, elles, se dévalorisent d’autant qu’elles ne compensent plus une absence qui se délite au fur et à mesure de notre accumulation.

D’autant en emporte le vent d’ailleurs, car nos idées, encore faut-il qu’elles soient bonnes, qu’elles soient super comme à la pompe et non diesel à particules fines, dévalorisées.

Il m’en vient justement une d’idée, mais c’est malencontreux, car  probablement une idée de trop que, n’ayant plus de place, je ne sais où stocker. Pensez avec tout ce pétrole ce n’est pas tous les jours drôle. Notez c’est une idée gratuite et je suis tout disposé à vous en faire cadeau à condition que vous ne me la piquiez pas et que vous disiez bien que c’est la mienne, même si c’est une idée fausse, voire une fausse bonne idée ou même une fausse sceptique qui nous défausse. C’est une idée qui me coûte et vous la dire me vaut certes quelques déboires.

À propos de boire, vous prendrez bien quelque chose, n’est-ce pas, vous m’avez l’air pompé ? Ce n’est pas moi qui vous pompe l’air au moins, je veux dire au moins que rien, sinon je vous rembourse. Vous pensez peut-être que je vous roule ou bien que je suis plein quand je vous sers un verre, de trop plein mais, de grâce, n’en jetez plus, la cour est pleine.

Notez que je ne me plains guère et, au bout du compte, vous me dites si je vous dois quelque chose. Maintenant s’il s’agit de prendre l’air de rien, voire de même prendre l’air pour rien. Du vent, pire que tout, du vampire suceur de sang avide d’or noir qui coule à flots, taisons-le si ça rapporte mais c’est bidon, comme ma ville du même nom. Et « suppose qu’on ait de l’argent et qu’on soit intelligents » et qu’on ait que trop Suez, en payant la différence, nous n’aurions plus besoin de pétrole et nous achèterions des idées pour ne pas tomber en Panama. Santé, buvons, à la vôtre comme à la mienne, pour que l'on ne se retrouve pas à la Santé, et pour que nous la retrouvions la santé à laquelle nous tenons ni plus ni moins que plus que toux

Mais moins que rien ce n’est déjà pas si mal, car cela pourrait être pire, et il s’en est fallu de peu que ce soit quelque chose voire encore moins. C’est tout ce que l’on peut en dire, et à moi compte deux mots, je vends au plus offrant aux gens chers, à la criée, enfin à qui voudra bien m’en débarrasser. C’est gratuit, vous dis-je, comme quand on se rase, que l’on rase les murs, la barbe d’antan et le reste, quand on s’ennuie de ce qui arrive pour rien ou pour pas grand-chose.

Gare aux chercheurs d’or de la gare du Nord, car si l’or noir vaut moins que rien, pas un radis, l’or blanc vaut plus que tout, ça va de route de la soie pardi. Racisme dans l’air de rien c’est tout ce que cela veau. C’est comme les Français, un tel pesant d’ores et déjà sous les ors de cet arrêt public.

Mais où donc et or ni car dans cette conjonction de coordination ?

Erratum : au sot l’y laisse, bec sur le paon, lis tes ratures, du grand dam de son hauteur, dans pétrole il y a paix et il y a troll, con traire ment aux appâts rances, et queue foutre la dite « conjonction de coordination » , telle qu’elle, parée dans le test dans sa version à jeun, on veut des masques, on veut des tests, on vous démasque, on vous déteste,  que vous ave, maria deux maux en sang bleu, qui, par chance se mettent, en fait, en fête, en quatre, pour partie carrée : « Con jonction de co-ordination». Ainsi soit-il !  La toux dans la manche, dans le coude dé, se joue jusqu’au dix de der, belote et re, masqué à cache-cache et à sot mou ton, on le con prend, à maux cachés, et c’est ainsi qu’elle a été, après en dés coudre et sort jeté bazar de toute ladite hauteur, et qu’elle erre dans l’état de l’aversion finale de la pleine coupe aux lèvres. Au quai ? 

Tu prends enfin le con finement, ou bien tu me prends pour un content pour rien comme l’art et le cochon qui balance ton portable comptant pour pas grand-chose non plus mais luit Pâques pour moins que rien quart de poil c’est en mai qu’on sort, pour ne pas dire en mécontent.

Comme dire « no », comme dit Renaud, « C’est quand qu’on va où », c’est quand consort mon prince sans rire, mon saigneur ? Écoute, vois dans quelle étagère, dans quel état t’erres, dans quel état est ta terre, dans quel État taire ? T’es toi, tais-toi !

Et vous, ça va ? On fait hâler comme l’or se dore au soleil où la misère est moins pénible soi-disant. Mais à farce de se laisser hâler, on va finir par avoir la peau lisse qui va nous embarquer et nous confiner encore et en corps, jusqu’à l’âme de fond, sous prétexte que pour s’en sortir faut s’enfermer, comme si la fermer ne suffisait pas pour ne pas être sur écoute.

Justement va falloir mettre les bouches, et doubles si l’on veut fort niquer en tas tendant à la sortie.

Et c’est au cri de « ni Dieu, ni mètre, des maîtresses » que cela va se jouer, l’air de rien, à un poil près. Et si tu rates la tune por una cabeza, n’faudra pas t’en fer plus que cela à dada, puisqu’on te dit que ça vaut trois fois rien, et pas qu’un peu, et que tu ne renais droit dans tes bottes de sortie que pour faire tes courses, pas pour te fort niquer. Gaffe car « ces bottes sont faites pour marcher » et elle risque de les mettre « un jour où l’autre pour te quitter », au risque de n’avoir plus rien à se mettre, à soumettre, d’en rester à un maître, à la chère, à la trop peuchère servitude volontaire.

Mettre où ne pas mettre, là est la question, maître ou pas maître, là est la seconde question, de la voix de son mettre et du néant, du nez en l’air, de l’air d’un, du néon qui l’éclaire, de la lumière des siècles. Là est la question, that is the, et voilà que j’expire car oui monsieur William dans votre avenue « qu’alliez-vous faire ? », je crains le pire. Quant à son Kant à soi, il s’en prend un coup bas s’il faut rester chez soi pour qui n’est pas encore art rivé. Du côté de chez soi on en a vite fait le tour des filles en flirt, faut aller voir ailleurs tout en passant par là, tout en restant ici. Heureux qui communiste a fait un beau voyage mais le poli tique se demandant si ça vaut bien la Pen ou le méchant y’a qu’à faut con des soumis à un.

Tu reprendras tes droits au joli mois de mai et ce sera l’émoi, en masque désormais, et l’orgie sera belle. On ne te demandera que tes données personnelles. Qui fait quoi, quand et où et avec qui ? Balance ton portable, mais soit sans tweet si tu veux tenir le haut du pavé. Les cours remonteront alors à l’orée et il sera trop tard, n’fallait pas ça tarder. C’est sous vent qu’il faut choisir l’alarme à l’œil, moins que rien, gratis, comme l’or noir, au doigt mouillé sans autre forme de procès. Tout ça, ça va, ça vient, ça vaut puis ça n’vaut rien, et puis ça casse quand ça va tant à l’eau qu’à la faim.

Bon, c’n’est pas tout ça, c’n’est pas Toussaint, mais moins que rien ça n’attend pas, j’achète car il me tarde de lâcheté. D’autant que ça sent le roussi dans le Landerneau et si ça ne débarrasse pas, ça gagne, à tous les coups, comme au poker menteur.

Comme dit Vian « je ne veux pas gagner ma vie, je l’ai. » mais ce n’est pas forcé ment une raison pour la perdre et aller perdre son temps, ni à la gagner, ni à chercher des idées à Lacan, car tout fou Lacan au fond, surtout s’il s’agit de prendre Duchamp. Idées pour lesquelles je ne donne pas cher puisque le plus soûl vend les autres liaisons déjà, pardon lésions déjà, blessés qu’ils sont, et si ça creuse le ci-devant bouleau, c’est qu’il suffit de les partager et pour pas un rond, d’où le chaud mage. À quoi bon d’ailleurs en chercher du boulet s’il ne rapporte pas plus que rien, ou que pas grand-chose comme dit le petit, bien que mal tailleur soit riche, ni moins que le moins que rien or noir à ne rien fer ? Faut trier dans le tard et rentrer dans le lard même si l’arrêt difficile après la critique telle ment faucille con en devient marteau.

D’autant plus difficile à négocier que nous avons déjà du mâle à nous occuper du con finement sans sortir avec elle et sans demander son reste. C’est comme si pour s’en sortir il fallait s’en fermer en les ouvrant tout deux m’aiment. Là il ne s’agit plus de penser mais, en loques cul rance, de dépenser moins en achetant plus, comme cul par-dessus tête, s’il faut faire un dessin comme en 1969 où l’on avait déjà la con figuration libre. Jeu de mains, jeu de vilains, me direz-vous car je vous vois l’avenir, mais aucun effet ne sert à qui perd gagne, car aucun coup de dé n’a jamais aboli le bazar dans ce billard à trois bandes où les queues vont et viennent, entre ses moins que rien et il s’en est phallus d’un rien pour que ça sorte à nouveau avant de rentrer tout de go. Faut dire que quand elle dégaine et enlève ses bas, si c’est plus bas qu’en bas est-ce que ça monte encore vrais ment ? C’est comme les putains, « tout ce qui monte converge », ras sur en goguette, mais je demande avoir sur commande ferme, rubis sur ongle, car si le bât blesse et semble de plus en plus haut et si ça descend trop bas, va falloir s’accrocher. Et là, c’est une autre paire de tunnel sous la Manche, ça pourrait tourner à l’amer du Nord perdu comme il se doigt mouillé. « Si tu passes là-bas vers le Nord, dis bonjour à la fille… A-t’elle encore… ? » Voire au plat pays. Alors si c’est sans fond, comme un siphon « font font » les petits maris honnêtes, ça peut creuser, et c’est sans faim, comme la vieille taupe, et, dans ce cas, on n’est pas au bout du tunnel. Souviens-toi que c’est quand tout va bien qu’il y a tout lieu de s’inquiéter et que c’est quand on touche le fond que l’on ne peut que remonter. Sain et sauf à faire un pas en avant quand on est au bord du gouffre, ça rassure même si ça ne manque pas d’air comme dans les courants. Souviens-toi des pavés sous la plage et même du long le plus jour pour faire court. Souviens-toi quand ça dure comme les pavés sous la page des livres et vous, délivrez-vous et vite.

Tu me mets le doute avec tes idées toutes fêtes surtout que j’ai du pétrole à revendre et que je ne trouve ni preneur ni promeneur par les temps qui courent. D’autant qu’il n’y a que le premier pas qui coûte et que je marche en mise à pied ou que je roule en car j’ai vendu ma Picasso quand le cours du pétrole était au plus haut, plus cher que l’eau qui est à prix d’or en bourse où le vit est cher et où il est bien difficile de se frayer un chemin, et d’être moins que rien, plus que de l’avoir, surtout en nœud de tête.

À ce petit je, on joue sous vent, et je sais faire, car j’ai tant sous fer que c’est deux venus avec masseur un jeu d’enfant, un jeu où tous les tickets sont gagnants.

Mais ça sent l’arnaque, on le devine et s’il te faut à nous vaut un dessin, c’est de l’argent sale qu’il te refile quand tu achètes sous ment tôt ton baril. Ça sent la poudre ce pot gnon qui n’a pas d’honneur et on a beau dire que ça vaut moins que rien, ça fait de nous des vauriens pour ne pas dire des pas grand-chose. Au point m’aime que les idées reviennent comme dans un film et que ça puisse être utile. Surtout si Fina le ment ce n’est pas Shell que j’aime, je vous fais la Total, c’n’est pas fait pour l’Esso. Faure tant que voudra dans sa Félix cité mais force est de con se tâter qu’il voulait être César et ne fût, de pétrole, que Pompée. Ce n’est pas gagné, car ça ne vaut que dalle même si l’or dure, mais c’est toujours plus que moins que rien et j’y tiens plus que tout.

Tous en cœur donc, comme à vingt heures, heure de la messe et après héros sur nos bals « cons fleuris, cons fleuris, cons fleuris », y’a toujours un macchabée, qui disait, qui disait : Ah ce qu’on s’en nuit debout ici et las, sans jamais se coucher comme chevaux sur la soupape de ces culs ridés. Et c’est bien ce jour-là que le pet drôle a décroché et qu’il a valu moins que le gaz au Duc, que l’air de ne pas y toucher, moins que l’air de rien, et sans masque par dessous le marché. Tout va très bien madame la banquise, voilà où l’on en nez en l’air, naît à l’heure qu’il hait le gus qui attend les jours meilleurs, les lents de mains qui chiantent et tutti quanti, des luths de classe, des Gilles et John, et de tous ceux qui restent ronds poings et pieds liés de cordées, niais de corvée.

J’en reste là car, à trop d’effort nul n’est tenu, et je ne voudrais pas abuser de votre temps qui est précieux puisque c’est à peu près tout ce qu’il vous reste à dépenser après le pas sage en caisse après avoir tout des pensées où y’ a madame à boire et, par le bazar d’un coup de dé, amant j’ai.

En attendant le vaccin, l’or noir vaut moins que rien et sonne le tocsin, la messe édite et en latin comme il se rince doigt dans le bénitier mère de dites à ces putains… Y’a bal masqué tragique, ça à corona, c’est la mise en bière, et ça sent le sapin du prix du pétrole à la pompe funèbre.

Voilà qu’on sort bien mérité de ses mauvaises pensées, nous voilà bobos et cons à la foi messie on laisse faire l’effet de serre sans rien branler, bas de Combas, on va broyer du noir sans soulager.

Quant à l’effet de cerf dis-je, les biches à tendrons se font bien du mouron, et on les comprend car ça a fluctuat et il semble bien que ça va mergitur, paris notre dame que ça dévisse cette foi, va falloir mettre ou se démettre car voilà mai et, sous les pas vrais, la page où nous n’en poumons plus.


                                                                                      Avril 2020