APPEL POUR UNE 6ème RÉPUBLIQUE D’ESPRITS LIBRES 1 6éme RÉPUBLIQUE : Restaurer la démocratie "Nul n'est plus esclave que celui qui se croit libre sans l'être" Goethe Europe et pays scandinaves sont démocratiquement exemplaires en regard de la France en monarchie présidentialiste depuis la forfaiture gaulliste de l’adoption de l’élection monarchiste en 1962 qui confère à la fonction présidentielle une légitimité supérieure à la légitimité parlementaire renforcée par l’inversion jospiniste du calendrier républicain. Privé d’Assemblée Nationale souveraine, affublée d’un Sénat d’ancien régime, notre pays ne connait pas le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. Les Français, donneurs de leçons au monde, pensent vivre en république et en démocratie quand ils vivent en monarchie présidentialiste. Si république et démocratie s’incarnaient dans la 5ème République, nous serions hostiles à la république et à la démocratie. Sans jeter la démocratie représentative avec l'eau du bain de cette 5ème Ripoublique, combattons les populistes partisans de la démocratie directe et référendaire et de la proportionnelle. LE SCRUTIN MIXTE, ni majoritaire, ni proportionnel, mère de toutes les batailles - Reconnaissance et représentation des votes blancs par des élus tirés au sort au prorata : 20% de votes blancs = 20% d’élus tirés au sort. 400 députés, parité femmes-hommes, (577 aujourd’hui), 1er tour proportionnel distribuant 80% des sièges à partir de 2 % des exprimés : 320 élus. 2ème temps majoritaire de listes un mois après. La liste obtenant 50% se voit attribuée les 20% de sièges restant à pourvoir : 80 sièges. Si aucune liste n’obtient 50%, fusion possible des listes pour un 3ème tour et la liste arrivée en tête obtient les 80 sièges. - Revenu Citoyen de base permettant à chacun d’être pleinement citoyen, - Incitation fiscale au vote, retenue de 100€ sur le Revenu Citoyen, - BICAMÉRISME de sortition : CONSEILS CITOYENS tirés au sort, doublant les assemblées élues. Conseil National tiré au sort remplaçant le Sénat. Conseils Citoyens régionaux et municipaux. Conseillisme contemporain permettant une démocratie délibérative doublant la représentative et permettant le non-recours aux référendums populistes et clivants. - Suppression de l’élection présidentielle monarchiste. Régime parlementaire primo-ministèriel comme dans les pays européens. Président simple arbitre, président du Conseil Constitutionnel, femme-homme alternés, élu par consensus, accepté par les oppositions. 2 REVENU CITOYEN : Éradiquer la misère, supprimer l’assistanat Revenu Citoyen pour tous, égal au seuil de pauvreté, 1000 euros par mois, inconditionnel et cumulable aux autres revenus, et fiscalité d’utilité publique qualitative et égalitaire. - 4 jours de libres sans perte de salaire. Revenu de 24h, payées 24h + R.C. = Revenu des 35h. - Fin du chômage. Les 24h, 18h pour les travaux pénibles, partagent le travail et permettent de travailler moins mais mieux. - Suppression des allocations chômage. Le chômeur touche son R.C. - Baisse drastique de la délinquance. Amendes directement prélevées sur le R.C. - La retraite médiane, 1800€, devient retraite égale pour tous, simple majoration du revenu citoyen non indexée sur le travail et le marché. Passage progressif à la retraite de 60 à 70 ans, 20 % de travail en moins et majoration de 20 % du R.C. tous les deux ans. Les productivistes idolâtres du travail et de l’esclavage salariés, sous fétichisme mortifère de la marchandise, refusent le Revenu Citoyen, ne remettent pas en question L’ASSISTANAT, des riches, qui nous coûtent si cher en niches fiscales et aides au productivisme, comme l’assistanat inefficace des plus pauvres, qui en fait des assistés honteux. Promouvoir l’enrichissement culturel et matériel et revaloriser la valeur travail en supprimant l’assistanat, permet, hors fonctions régaliennes, de concentrer l’action sociale de l’État et des collectivités sur LA SANTÉ, LA CULTURE, existentialisme, gai savoir, art vécu et L’ÉDUCATION. 3 FISCALITÉ D’UTILITÉ PUBLIQUE et remboursement de la dette Les partis voyous, voleurs des deniers publics, guignols du capitalisme destructeur, tenants de la 5ème ripoublique, criminels contre notre humanité ne répondant pas à la crise écologique et existentielle, ruinent le pays. La dette est d’environ 3200 milliards, près de 35000 € par citoyen. Les colossaux intérêts de la dette absorbent autant que le budget de l’éducation. A - Réduisons les dépenses de l’État en sortant de la 5ème République, en réduisant le nombre des députés de 577 à 400, de sénateurs de 348 à 250, de ministres de 41 à 30, de communes, (88000 communes en Europe dont 35000, 40% en France…), de 35000 à 12000 échelons administratifs intercommunaux. Supprimons l’échelon administratif des 101 départements pour faire des départements de simples circonscriptions des régions, les assemblées régionales siégeant en commissions plénières régionales ou en commissions départementales. La Cour des Comptes suggère de supprimer 100.000 postes dans les collectivités territoriales. Suppression de la plupart des avantages aux anciens premiers ministres. Retraite égale pour tous supprimant les avantages de retraite des élus. B - Individualisons de la dette afin que chacun soit responsabilisé et paie sa part au prorata de ses revenus et de son patrimoine. Cela implique une augmentation de l’impôt à partir du revenu moyen. 200€ par mois affectés à la dette à partir de 2200 euros par mois de revenus et crescendo au-delà. Dette chiffrée et répartie équitablement entre tous, en toute transparence. Le REVENU CITOYEN implique une fiscalité d’utilité publique permettant la répartition de la dette et son remboursement par un impôt progressif au prorata des revenus et des patrimoines individualisant la totalité de la dette et l’échelonnant sur un remboursement de vingt années. C - Supprimons toutes les allocations et l’assistanat des pauvres ET des riches. Ce dernier nous coûte le plus cher avec ses niches fiscales permettant aux plus aisés de vivre sur le dos de la communauté et de se faire payer leurs domestiques. D - Politiques de “légalisations contrôlées” des drogues, de la prostitution, de l’immigration, des écoles privées, argent public à l’école publique, des grandes surfaces, de la publicité, des Gafams, du sport professionnel afin de récupérer l’argent public pour le service public. Prisons convenables dépendant conjointement des ministères de la justice et de l’éducation. E - Transition écologique intégrale, quasi-suppression du plastique et emballages inutiles, fret, décroissance ciblée et écologie politique. Faire et produire moins mais mieux. 4 LAÎCITÉ ET LÉGALISATIONS CONTRÔLÉES Adeptes du cléricalisme, attitude ou doctrine des partisans d'une prépondérance ou d'une forte influence du clergé, d'une doctrine ou de préceptes religieux dans le domaine temporel et politique, LFI pro-islamique et R. Haine, raciste et catho-laïque, cléricalismes sociaux-fascistes et néo-fascistes, font courir le risque d'une guerre civile. Combinons légalisation contrôlée de l’immigration et liberté de circulation mais cessons l’irénisme et refusons l’immigration clandestine et cléricaliste et la régularisation de sans-papiers. Appliquons les retours effectifs. Refusons le voile, symbole d'impureté du corps de la femme, dans les services publics. Refusons les fêtes cléricales calendaires, les abattages illégaux, les imprécations et les tatouages avant l’âge adulte 5 FÉDÉRALISME EUROPÉN et ÉCONOMIES DE GUERRE Libérer l’Ukraine, préserver Taiwan. Fédéralisme des États-Unis d’Europe avec un noyau fédéral fort et des cercles de coopérations renforcées, budget et plan communs, règle de la majorité, défense européenne à terme hors Otan, économie de guerre et budget fédéral. Tous les moyens donnés à l’Ukraine, dont des Brigades Internationales immédiates et toutes les armes sophistiquées, face à Poutine et demain à Taïwan face à la dictature du PCC et de Xi Xiping. Plutôt morts que soumis. 6 GAI SAVOIR, ART VÉCU, ÉCOLOGIE, CONVIVIALISME Répondre à la crise écologique et existentielle. Passons de l’économie DE marché à une économie AVEC marché par une fiscalité d’utilité publique qualitative et un socialisme coopératif convivialiste libéral-libertaire, écologiste, existentialiste, féministe, distributiste, fédéraliste européen. Portons l'imagination au pouvoir, soyons de la révolution existentielle. Vive la politique, organisation de la cité, vive l'amour de la politique et la politique de l'amour de notre humanité. Pour la liberté, l’égalité, la fraternité et la laïcité EFFECTIVES, soyons de l’ART VÉCU, du GAI SAVOIR, de l’ESPRIT LIBRE. ———————————————————-———————LES ESPRITS LIBRES : Lettre ouverte à Place Publique Place Publique reflète une certaine vacuité et l'absence d'un point de vue politique organisateur de la cité saisissant les rapports dialectiques culturels, institutionnels, économiques, sociaux et sociétaux et en tirant des conséquences avec des propositions fortes et claires. Quelques points sans concessions, mais à ce titre remarquables, pour convier ce groupe à sortir de la rade. FÉDÉRALISME : Sur le plan international Trump est une chance pour le fédéralisme européen :
noyau dur fédéral européen, communauté de défense européenne, renforcement
des coopérations renforcées sur tous les plans, accord spécifique avec l’Angleterre et la Turquie, règle de la majorité au sein de l’U.E. Sur le plan international il convient d’échanger le soutien des USA à l’Ukraine contre notre soutien européen à Taiwan dans le cadre d’un accord USA-UE approuvé par la Corée du Sud, le Japon et les pays asiatiques concernés. Initions un nouvel axe international démocratique anti-impérialiste appuyé sur l’intangibilité des frontières et les droits de l’homme face aux impérialismes de Xi Jinping, Poutine et Trump. Les atlantistes, façon Glucksmann, qui ne juraient que par l’Otan, et qui continueraient de le faire si Harris avait battu Trump, ne sont guère qualifiés aujourd’hui et cherchent à se dédouaner en critiquant Trump car ils nous ont mis dans cette situation de dépendance. Les fédéralistes non-atlantistes, écologistes et Esprit Libres en particulier, ont toujours préconisé une défense européenne indépendante même si capable d’accords avec les USA. Cela signifiait rester dans l’Otan, étant donnée la guerre, et préparer l’armée européenne et la sortie de l’Otan. Ceux qui considèrent que le thème du FÉDÉRALISME est trop clivant et peut troubler un électorat de culture jacobine et nationaliste, et qu’il suffirait de réclamer un renforcement de l'Union Européenne et l'affirmation de son indépendance et de sa puissance géopolitique, refrain sur lequel tout le monde est d’accord aujourd’hui mis à part quelques RN, renoncent tout simplement à la politique, à ses concepts et à l’éducation. La politique des Esprits Libres ne consiste pas à suivre le dominant mais à éduquer les dominés à ne pas suivre les dominants. Ce n’est pas l’ordre établi que nous défendons dans les esprits, c’est la liberté de concevoir un nouvel ordre, là l’ordre fédéral de l’Union Européenne en états unis d’Europe. 6éme RÉPUBLIQUE : Évoquer une 6ème République sans la préconiser effectivement et sans en formuler des axes forts et des mots d’ordre, tout en affirmant ou sous-entendant que nous sommes en « démocratie » avec la 5ème est tartufferie et gribouillerie et laisse la main à L.F.I. et à ses propositions dangereuses mais affirmées haut et fort. C’est ne rien comprendre, prendre les citoyens pour des idiots et se résigner. C’est indigne et cinquièmiste comme le sont les mitterrandiens, et autres jospiniens, qui ont considérablement renforcé le caractère monarchiste de la 5ème en reniant « Le coup d’État permanent » et en
inversant, avec la « gauche » plurielle, le calendrier
républicain en 2002. P.P. n’est pas à la hauteur : La suppression de l'élection monarchiste, clé de voute cinquiémiste
n'est pas proposée, La Vème non contestée dans ses fondements et son Sénat non contesté dans sa composition, La sortition par tirage au sort, le bicamérisme et le conseillisme, conseils citoyens tirés au sort doublant les assemblées élues, sont ignorés,La représentation des votes blancs, au prorata par des tirés au sort, non retenue, Les référendums ne sont pas contestés, La proportionnelle est, hélas retenue, DÉMOCRATIE INTERNE, statuts internes et modes de scrutin : Place Publique est non préparé et perd la main face à l'enjeu essentiel de l’espace politique actuel, outre l’urgent fédéralisme européen : le mode de scrutin MIXTE, proportionnel-majoritaire permettant de sortir du mode majoritaire, avec ou sans dose de proportionnelle, et de refuser le proportionnel, avec ou sans prime majoritaire. Largement proportionnel au premier tour avec fusion des listes au deuxième tour au scrutin majoritaire afin d’attribuer un léger avantage majoritaire à la liste gagnante. Question complexe mais vitale tant le mode de scrutin détermine la configuration de l’espace politique et les alliances, notre avenir sociétal. Et il s’agit d’intervenir aujourd’hui sans attendre un programme en juin si on prétend faire de la politique... La proposition des néo-fascistes du RN de scrutin proportionnel à un tour avec prime majoritaire est le plus sournoise et la plus dangereuse pour notre pays. Ce pire mode de scrutin, majoritaire à un tour avec énorme prime à la liste en tête et miettes qualifiées de « proportionnelle » pour les autres, à un tour c’est-à-dire sans possibilité au second tour de fusion des listes, a été retenu par Place Publique dans ses statuts Projet soumis aux votes et adopté sans possibilité d’amendement, la discussion préalable ayant porté sur un avant-projet retenant lui la règle majoritaire. Autant dire que P.P. se disqualifie pour cette mère des batailles car le R.N. aura beau jeu de renvoyer P.P. à son propre fonctionnement. Aucune réunion de préparation ni de discussion du congrès n’a été convoquée en Gironde et dans nombre de départements. Comment débattre de l’orientation en amont ? Comment former des listes pour les instances du mouvement ? Résultat : une seule liste présentée dans quasiment toutes les régions et au national. Où est le débat ? A quoi sert la dite « proportionnelle » ? Dés pipés, débat clos avant d’avoir commencé. Ces méthodes et ce type de scrutin et de représentation ne permettent ni un débat démocratique, ni un fonctionnement démocratique du parti, ne lui permettent pas aujourd’hui de peser pour le SCRUTIN MIXTE et le condamne aux départs, querelles et scissions. Rien de démocratique dans ce semblant. Claire Nouvian avait raison : https://www.lepoint.fr/politique/claire-nouvian-claque-la-porte-de-place-publique-et-accable-glucksmann-21-10-2019-2342473_20.php Une alerte à prendre en compte : « LE PIÈGE GLUCKSMAN Les socialistes devraient se méfier de ce que leur prépare le toujours audacieux Raphaël Glucksman. Ce sont eux qui ont construit sa carrière, en confiant leur tête de liste aux européennes à celui qui n'était alors qu'un obscur inconnu, avant de l'y confirmer, avec la troublante faveur du système médiatique. On en a vu une nouvelle confirmation de cette faveur avec son entretien publié, hier, par la Tribune dimanche. Un prétexte pour lui accorder une pleine première page qui a tout de l'affiche électorale. Que nous y explique-t-il ? D'abord qu'il est urgent non seulement de marquer notre soutien à l'Ukraine mais, plus encore, de nous lancer à l'assaut de la Russie. La guerre, d'avance il s'en lèche les babines ! Au passage, il en profite pour adresser un coup de chapeau à Macron. Tiens, tiens… Et il pourfend Trump, avec une vigueur d'autant plus appuyée qu'il lui faut faire oublier ses précédentes prises de position aveuglément atlantistes. Ensuite, Glucksman n'a pas mots assez durs à l'encontre de Jean-Luc Mélenchon, ce qui n'est ni nouveau ni original. Il est tout de même plaisant de l'entendre dénoncer le fonctionnement effectivement peu démocratique des insoumis, alors qu'il a lui-même, avec Place Publique, créé un parti tout à sa dévotion, dont ceux qui imaginaient un fonctionnement un peu différent n'ont eu d'autre choix que de partir. Enfin, en réponse à un interlocuteur dégoulinant de complaisance, Glucksman laisse entendre qu'un personnage d'une stature aussi considérable que lui, en dépit de sa vertigineuse modestie, ne doit rien s'interdire. Et il promet, pour juin, un projet qui va inévitablement éblouir les Français, dans lequel il va ainsi traiter de ces sujets (économiques, sociétaux, culturels, etc.) qu'il n'a jusqu'alors jamais jugé bon d'effleurer. D'ici-là, les socialistes comprendront peut-être ce que ce gaillard, pour lequel ils ont encore les yeux de Chimène, est en train de leur préparer. La présidentielle, comment n'y songerait-il pas ? Car ceux qui ont notamment la haute main sur le système médiatique, ont assurément en Glucksman un candidat idéal pour neutraliser celui que pourrait représenter une gauche renaissant de ses cendres. Une gauche de gouvernement mais une gauche tout de même. La réussite d'une telle opération serait certainement moins spectaculaire que le fût la mise sur orbite du candidat Macron, il y a 8 ans. Mais elle permettrait au moins à un candidat de droite qu'ils auront homologué de figurer au second tour. Ce faisant, l'ambitieux Glucksman se prépare à jouer un rôle similaire à celui que vise Mélenchon : priver de toute perspective, en 2027, l'éventuel candidat d'une gauche de gouvernement. Seuls les naïfs y verront un paradoxe et en excluront l'hypothèse. » Stéphane Bugat SOCIÉTÉ : Le Revenu Citoyen est ignoré : Revenu Citoyen abolissant la misère, permettant de réduire le temps de travail et les productions inutiles, libérant pour une large part l'individu du salariat et du marché et l'ouvrant à la culture, permettant de libérer, pour une bonne part, les femmes du rapport de dépendance, permettant une entrée citoyenne dans la citoyenneté et la démocratie, chose impossible pour un pauvre devant se consacrer à subsister. Revenu Citoyen signifiant liberté, égalité des chances et fraternité effectives avec partage d'un héritage commun. La légalisation contrôlée est passée sous silence alors qu'elle casse la mafia, assainit notre économie, libère notre police et désengorge notre justice et nos prisons. Le laxisme en matière d'immigration clandestine est étalé offrant le pouvoir à l’extrême droite. Le combat laïque contre le cléricalisme n'est pas mis en avant. Face au marxisme, et à ses avatars lambertistes chez nous, la réponse soi-disant « social-démocrate » est insatisfaisante car le ralliement même de cette social-démocratie à l'économie DE marché, c'est à dire au capitalisme impérialiste et destructeur qu'il s'agirait seulement de réguler, se heurte à la réalité de l'effondrement généralisé. Il s'agit de promouvoir une fiscalité d'utilité publique dans une économie AVEC marché et non DE marché, écologique, coopérative et solidaire au nom du bien public. La créativité en est le moteur et l'art vécu existentialiste l'objet où les pensées libérales-libertaires, existentialistes et écologistes sont plus pertinentes que ce ralliement dit « social-démocrate », sans syndicat (!), qui laisse le champ social et politique ouvert aux totalitaires de "gauche", chez nous aux lambertistes et à leurs alliés de feu N.F.P. Plus qu'un crime, une faute... POSITIONNEMENT laissant à désirer P.P. a malencontreusement accepté le N.F.P. à ses débuts semant les illusions et tardant à ouvrir une nouvelle voie. Puis P.P. a gâché son bon résultat à l’élection européenne laissant Barnier gouverner à la place qui lui revenait. De tout cela le mouvement n’a pu en débattre. Écologie en actes : On attend toujours que P.P., qui s’affirme écologiste, en donne acte et se prononce contre le projet autoroutier A.69 Toulouse-Castres soutenu par A. Rousset. Sur tous les fronts P.P. fait preuve d’indigence promettant, cinq années après sa création, un programme en juin 2025, après son congrès de mars où il n’en fut pas du tout question... Ce curieux mouvement, vient de tenir un curieux « congrès » sans votes lors duquel ni orientations, ni programme, ni investitures, ni rien d’autre n’ont été discutés…Un congrès sert normalement à déterminer une orientation, là P.P. a inventé le congrès sans orientation... Le petit groupe, qui règne absolument, concocte un « projet » pour juin. Ledit projet risque fort d’être un alignement technocratique de rapports d’experts sans aucune dialectique sociale et sociétale puisque n’étant pas l’émanation de la réflexion collective des militants et d’un engagement politique de longue haleine. Au risque d’y glisser des promesses et des paillettes pour pousser une candidature. P.S. bis un peu badigeonné en vert pour rester au goût du vent, réformisme bon teint plein de bons principes et sentiments, typique de ladite « social-démocratie » au nom de l’« humanisme » et de la « démocratie » cela ne mange pas de pain. Si ce n’était à pleurer ce serait un parti d’en rire voire parti sans laisser d’adresse. Seule la misère cinquiémiste fait briller cette indigence. Droit dans le mur si une remise en cause sérieuse, que je souhaite mais à laquelle je ne crois pas du tout, n’intervient pas. Au mieux Raphael deviendra ministre des Affaires européennes de Hollande, de Ruffin ou d’un droitier et tant mieux car le pire sera évité. Au pire la Marine gagnera. Dans tous les cas nous perdons du temps et les Esprits Libres ont une autre ambition. Les concessions d'aujourd'hui seront payées très cher plus tard et nous devons nous porter en esprits libres aux avant-postes sans nous satisfaire de faux-semblants et de paillettes. Nous tergiversons pas. Ceux qui ne remettent pas en question publiquement notre franchouillarde élection monarchiste et ne préconisent pas le scrutin mixte, la classe politique cinquièmiste, doivent être considérés comme des dangers publics pour la démocratie et la liberté et complices du capitalisme destructeur de notre humanité et de nos écosystèmes. A ceux qui pensent que la fin justifie les moyens et que l’on peut forger une démocratie vivante nouvelle sans méthode démocratique, à ceux qui confondent la politique, organisation de la cité, à un défilé de mode, deux mots : " Le bonheur n’est pas une destination, une gare atteinte un jour mais une façon de voyager. " Margareth Lee Rumbeck " Nul n'est plus esclave que celui qui se croit libre sans l'être." Goethe. Soyons des Esprits Libres. —————————————————————————————— VERS LE FÉDÉRALISME :L’intervention d’E. Macron était nécessaire dans le sens
d’une économie de guerre et d’un agenda fédéraliste plus que nécessaire, vital,
existentiel. Il manque pourtant un PLAN DE COMPTABILITÉS EUROPÉENNES, appuyé sur des coopérations renforcées incluant l’Angleterre chaque fois que possible, s’agissant de sortir sur tous les plans de la concurrence entre pays européens pour entrer dans la complémentarité. Des conseils de ministres européens doivent pour cela se réunir régulièrement par secteurs. Conseils des ministres de l’économie, de la recherche, des armées, de l’écologie, de la culture, de l’agriculture, etc... Il manque une souscription citoyenne européenne pour l’Ukraine et la levée de brigades internationales envoyant des troupes sur le terrain. Il manque la suppression de la règle de l'unanimité au sein de l'U.E. Pour la France singulièrement : Il manque une écologie citoyenne alliant des formes de décroissance à des croissances d’utilité publique. Il manque une mesure d’éradication de la pauvreté par un Revenu Citoyen permettant à chacun d’entrer dans la danse en tant que citoyen à part entière sortant de l’assistanat et non en tant que dominé et permettant d’irriguer l’économie sainement. Il manque un plan de remboursement de la dette par un impôt échelonné levé au prorata des revenus et patrimoines. Il manque une réforme institutionnelle rétablissant une démocratie vivante en France. Allez Macron, encore un effort pour être fédéraliste, écologiste, distributiste, démocrate et stratège. Merci Trump pour la défense européenne. ———————————————————————————— Ukraine, prunelle des yeux d’un regard fédéraliste européen La force est désormais nue, au-delà du droit, de la démocratie et des principes, marquant la fin des alliances pour une politique de connivences opportunistes intéressées, du profit maximum immédiat, du capitalisme cupide appliqué à la politique. Les institutions non démocratiques sont inadaptées, les peuples prompts à la servitude volontaire ne constituent pas un rempart et les foules connectées sur l’instant et médiatisées constituent un danger. « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres. » A. Gramsci L’Union Européenne des 27 doit faire en trois semaines ce qu’elle n’a pas fait en trois ans : Changer de braquet et s’engager bien plus sur tous les fronts en Ukraine et dans la voie fédérale par des coopérations renforcées avec des cercles à géométrie variables et ouverts au volontariat. L’audace, la volonté et l’esprit libre et indépendant s’imposent face aux trois impérialismes. Nous sommes, Europe unie, le marché mondial dominant. La nouvelle présidence allemande qui plaide pour « une capacité de défense européenne autonome » est une bonne nouvelle comme l'est la possibilité offerte de nous rapprocher de l'Angleterre. La CDU allemande atlantiste peut devenir fédéraliste pro-européenne. Le SPD enclin au pacifisme peut évoluer. La voie fédérale par coopérations renforcées au sein de l'U.E. devient un impératif existentiel à marche forcée puisque nous avons été incapables de la suivre dans son cours historique normal. Coupons le cordon atlantiste et allons vers le fédéralisme européen et l’alliance avec les pays démocratiques et les pays émergents. Adoptons immédiatement une nouvelle utilisation géopolitique de la monnaie en réorientant l’épargne européenne, qui aujourd’hui finance le déficit américain, vers nos propres investissements européens. Optons pour un accord de paix global, proposition européo-ukrainienne proposée à l’O.N.U. et refusons l’impérialisme et son traité de pillage de l’Ukraine sans garantie de paix ultérieure, proposition Trumpoutinienne. Déjà, ce lundi, les États-Unis ont mêlé leur voix à celle de la Russie pour voter contre une résolution du conseil de sécurité des Nations Unis qui condamnait l'agression russe en Ukraine. Engageons en priorité la bataille pour la suppression de la règle d’unanimité et l’adoption de la règle majoritaire dans l’Union Européenne. Empêchons Trump de faire main basse sur les richesses ukrainiennes, sur le Groenland, le Canada et Panama et exigeons qu’il nous rende la Statue de la Liberté. Accélérons l’intégration de l’Ukraine à l’U.E. en réglant les dossiers agricoles en particulier. L’activation des COOPÉRATIONS RENFORCÉES, cercles fédéraux à géométrie variable internes à l’U.E et intégrant l’Angleterre autant que possible, s’impose plus encore et nous ne devons surtout pas seulement miser sur l’ensemble des 27. Formation de NOYAUX FÉDÉRÉS européens forts sur tous les fronts contre tous les souverainistes, les nationalistes, les impérialismes et l’impuissance des 27. Mise en place d’ÉCONOMIES DE GUERRE dans tous les pays européens volontaires. Souscription internationale type emprunt de guerre pour l’Ukraine. Envoi immédiat de BRIGADES INTERNATIONALES sur le sol ukrainien entre tous les pays européens volontaires et tous les citoyens du monde. Envoi immédiat en Ukraine des contingents européens nécessaires pour gagner la guerre. PACTES MILITAIRES EUROPÉENS, Pologne, Pays Baltes, Angleterre, Allemagne, France et autres volontaires européens : Mutualisation de la dissuasion nucléaire solidaire européenne, budgets militaires à plus de 4%, commandement militaire unifié indépendant des U.S.A., commandes militaires fédérées, mise en cohérence et en ordre de bataille de l’ensemble. Armée européenne. Troupes au sol et dans l’air et fournitures d’armes sans restriction à l’Ukraine afin de faire cesser la guerre dans les meilleurs délais. Stratégie de sortie progressive, voire rapide, de l’Otan et proposition d’un nouveau partenariat démocratique mondial pour préserver toutes les démocraties, tous les peuples opprimés et sauver l’Ukraine et Taïwan. Ouverture de nouveaux fronts dans tous les pays où la Russie est présente, contre Wagner en Afrique et ailleurs. Guerre informatique généralisée contre Poutine et ses alliés. Nouvelles sanctions contre Poutine et ouverture de sanctions contre ses alliés. Saisies de tous les biens des oligarques russes pro-Poutine au bénéfice de l’Ukraine. La discipline budgétaire européenne ne doit pas inclure les dépenses de défense, d’éducation, de santé et d’écologie c’est-à-dire qu’elle doit imposer le capital financier et ses transactions, les revenus élevés et les gros patrimoines et introduire une fiscalité d’utilité publique calculée tant sur le quantitatif que sur le qualitatif des productions et possessions. Limitation drastique du pouvoir des Gafams en Europe et mise en place d’entreprises européennes de substitution. Mise en place d’une alliance stratégique avec le Canada, le Groenland-Danemark, Panama et tous les pays menacés par les USA. Mise en place d’une alliance stratégique euro-asiatique avec le Japon, la Corée du Sud et tous les pays asiatiques menacés ou agressés par la Xi Xiping et le PCC. Réactivation des dossiers du Tibet, des Ouïghours, de la mémoire de Tian'anmen. Préparation stratégique de sauvegarde de Taiwan et autonomie et indépendance stratégique vis-à-vis de la dictature du PCC et de son impérialisme. Offensive culturelle généralisée et stratégie de non-alignement vis à vis des trois impérialismes de Poutine, Xi Xiping et Trump. Soutien logistique à toutes leurs oppositions démocratiques. Refus de l’atlantisme européen, refus du gaullisme ou chauvinisme grand français et de ses avatars bonaparto-macronistes donneurs de leçons, refus du nationalisme de l’extrême droite, avec son tropisme pour les dictatures et sa catho-laïcité et ses concessions au cléricalisme intégriste catholique, qui nous isole et nous rend impuissants, refus du social-fascisme mélenchoniste alliant anti-américanisme et autre tropisme pour les dictatures et les concessions au cléricalisme islamiste. Choix du non-alignement, du fédéralisme européen, du droit, du convivialisme, du conseillisme, du distributisme, des légalisations contrôlées, de la fiscalité qualitative d’utilité publique, de l’écologie intégrale, du libéralisme politique, du laïcisme, du gai savoir, de la beauté, de l’imagination, de la singularité, de la langue, de l’art vécu, de l’existentialisme, de la démocratie citoyenne vivante parlementaire non-référendaire, non monarchiste, non-présidentialiste, des scrutins paritaires mixtes, des médias indépendants et des contre-pouvoirs. Mise en place d’une démocratie et d’une République en France, d’un pouvoir citoyen démocratique d'esprits libres afin de mener à bien ces tâches, à commencer par un juste mode de scrutin législatif mixte, mère de toutes les batailles, afin de prendre en main cette situation dramatique mais fort intéressante. Soyons esprits, corps et pays libres. ------------------------------ ESPRITS LIBRES, le 21 mars 2022, nous imprimions cet article en éditorial de cette même lettre alors que Kiev était encerclée par les troupes russes : Ukraine européenne et politique internationaleÉDITORIAL : Notre dossier complet sur l’ UKRAINE EUROPÉENNE ET LA POLITIQUE INTERNATIONALE : La situation - L’histoire - Nos fautes - La question de l’OTAN - La classe politique française - Gauche fédéraliste européenne contre « gauche totalitaire » – Quelle politique internationale ? - Peur nucléaire ou dignité et raison - Face à cet État voyou - 21 mars 2022. Nous imprimons cet article alors que Kiev est encerclée par les troupes russes. LA SITUATION Poutine, tacticien piètre stratège Poutine risque de s’embourber politiquement et militairement. Ce voyou politique livre à terme son pays à la Chine, qui n’en fera qu’une bouchée, quand la Russie aurait intérêt à être européenne. Mais il faudrait être démocrate, hors de portée de ce pâle führer. Ce n’est pas l’OTAN qui inquiète Poutine, c’est l’Union Européenne et la démocratie à sa porte et surtout en Ukraine qui pour lui est russe. À ses yeux l’Union Européenne n’existe pas, et il ne voit en Bruxelles que le siège de l’OTAN. Une Ukraine européenne et démocratique est en effet une menace mortelle pour son régime, la négociation s’avère difficile. Au Belarus, Biélorussie, à Minsk et en Géorgie la démocratie, qui par deux fois a tenté de s’installer, a été réprimée par un pouvoir autoritaire et par l’intervention russe. Poutine nie l’existence de l’Ukraine en tant qu’État indépendant. Révisionnisme historique, Empire et Union Soviétique reconstitués dans lesquels Tchétchènes, Bélarusses, Ukrainiens, Georgiens et Moldaves sont soumis. Pourtant l’agresseur veut se faire passer pour l’agressé en muselant l’information libre et par la terreur, la Russie tente de se présenter comme une victime entourée de forces hostiles la menaçant mais l’OTAN n’a jamais envisagé d’attaquer un État indépendant et les capacités militaires russes dépassent de loin celles dont disposent l’Alliance en Europe. La propagande russe sur une OTAN qui l’encerclerait fait diversion nonobstant que les forces armées russes déployées étaient bien plus fortes que celles de l’OTAN déployées. Situation sans rapport entre la volonté soviétique en 1962 d’installer des missiles nucléaires à Cuba et le déploiement symbolique de quelques hommes en 1997 et 2004 en Pologne et Pays Baltes. Les bases aériennes et armes nucléaires de l’OTAN sont stables depuis cinquante ans. Le déploiement russe est, au contraire, colossal à la frontière occidentale, à Kaliningrad, au Belarus, Biélorussie, en Transnistrie et en Crimée, plus grande base militaire du monde depuis l’annexion. L’Ukraine devrait devenir neutre comme la Finlande dont l’ancien premier ministre souligne que « la finlandisation est une insulte ultime à un pays qui a été contraint de compromettre ses valeurs démocratiques face à un agresseur » et que ce « n’était pas un choix, mais une nécessité ». L’Europe centrale et orientale est victime d’une posture politique paternaliste de l’Occident. Le gazoduc Nord Stream 2 critiqué par l’Europe de l’Est s’avère calamiteux. En février 2022 la Douma a demandé la reconnaissance des Républiques autoproclamées du Donbass et Poutine a reconnu ces Républiques nonobstant les engagements de Minsk et le protocole Normandie incluant Allemagne et France. Poutine veut aussi remettre en question le mémorandum de Budapest de 1994 incluant la dénucléarisation du Belarus, Biélorussie, et Loukachenko est à sa botte. Les essais de missiles capables de porter des charges nucléaires augurent d’installations permanentes et nous devons nous opposer à cette nucléarisation COÛTE QUE COÛTE comme on sait dire. C’est la ligne rouge et il faut frapper si elle est franchie. Pour Poutine, piètre agent du KGB, les deux guerres mondiales, l’holocauste, les bombes atomiques et l’anthropocène destructeur passent au second plan et il considère que le plus grand malheur du 20ème siècle est la disparition de l’Union Soviétique que les peuples considèrent comme une libération. La Russie, avec sa puissante armée, son imposant arsenal d’ogives nucléaires et ses ambitions impériales, l’enclave de Kaliningrad – une « île » russe lourdement armée située au centre de la région baltique, l’annexion de la Crimée, la fomentation et la participation au conflit séparatiste dans le Donbass, le déploiement de plus de 100 000 soldats autour des frontières de l’Ukraine et enfin l’agression ouverte, poursuit une stratégie de soumission politique et militaire des anciennes républiques soviétiques se trouvant à sa frontière. L’HISTOIRE La guerre des mémoires, avec volonté de domination de la Russie sur l’Ukraine, est engagée depuis les divergences religieuses remontant au Concile de 1439. La demande de protection cosaque ukrainienne en 1654 n’est pas assortie de revendication territoriale mais se transforme en annexion. L’État russe est né récemment en 1721 avec le Tsar Pierre Le Grand. Le réveil national ukrainien au 19ème est réprimé par le tsarisme. Il existera une République socialiste soviétique ukrainienne non russe mais dominée et victime des répressions staliniennes. En décembre 1994, Biélorussie, Kazakhstan et l’Ukraine, États-Unis, Royaume-Uni et Russie, France et Chine sont aussi garants comme "témoins", signent les « mémorandums de Budapest », documents qui accordent des garanties d’intégrité territoriale et de sécurité à ces trois anciennes Républiques socialistes soviétiques, en échange de leur ratification du TNP, traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Ils s’engagent à « respecter l’indépendance, la souveraineté et les frontières existantes de l’Ukraine ». « La Fédération de Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis réaffirment leur obligation de s’abstenir de la menace ou de l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance de l’Ukraine, et qu’aucune de leurs armes ne sera jamais utilisée contre l’Ukraine, sauf en cas de légitime défense ou en conformité avec la charte des Nations unies. ». En 2009, États-Unis et Russie confirment la validité de ces mémorandums. En 2014, l’Ukraine en appelle à ce mémorandum que V. Poutine n’a pas respecté en envahissant la Crimée, en contrôlant un tiers du Donbass, en tirant sur des navires. Les Ukrainiens finlandisés se rendent alors compte que si le pays avait été dans l’Otan il n’aurait pas été agressé. En 2014, la révolution ukrainienne de Maïdan change plus encore la donne et fait passer de l’homo soviéticus à l’homo dignus : « Nous sommes une nation indépendante européenne et prêts à mourir pour l’état de droit, la démocratie, la justice ». Le conflit se développe : en 2018, au large du détroit de Kertch entre mer Noire et mer d’Azov, la marine russe tire sur trois navires ukrainiens, arraisonnés avec leurs membres d’équipage, annexion de la Crimée, soutien aux séparatistes du Donbass, cyberguerre, troupes en manœuvres à la frontière. La Crimée, russifiée après 1854, autonome en 1917, rattachée de 1945 à 1954 à la Russie, ukrainienne depuis 1954 à cause de la continuité territoriale, bilingue, demandait un statut autonome dans l’Ukraine mais non l’annexion par la Russie. Un pseudo référendum d’indépendance sans hypothèse d’autonomie y a été bâclé en 15 jours par les Russes. Avec l’invasion de la Crimée, 80 % de la flotte ukrainienne est passée entre les mains des Russes qui contrôlent la mer Noire et la mer d’Azov. Le pont de 18 km, construit entre la Crimée et la Russie, bloque le gros trafic de la marine ukrainienne et les inspecteurs douaniers russes tracassent, bloquent et taxent lourdement les moyens et petits navires. Les arches du pont empêchent le passage des gros navires qui représentent 20 % du trafic vers les ports ukrainiens qui font transiter les exportations céréalières et le trafic sidérurgique provenant du Donbass, centre économique de l’Ukraine. Le port de Marioupol voit trafic diminuer de 27 % en 2018. Odessa subit un véritable blocus. En août 2021, 30éme anniversaire indépendance, le président Ukrainien déclare : « L’Ukraine n’est pas la Russie ». L’Ukraine se considère comme un jeune pays mais avec une histoire millénaire plus ancienne que celle de la Russie et la monnaie ukrainienne remonte à l’époque médiévale. Si la Russie avait respecté la finlandisation neutralisation et intégrité de l’Ukraine du mémorandum de 1994 jamais la question de l’Otan ne se serait posée. C’est parce que la Russie annexe la Crimée, occupe une partie du Donbass, asphyxie les ports ukrainiens, mène une guerre informatique et masse ses troupes aux frontières que la question de l’Otan comme mille autres questions se posent avec acuité car V. Poutine affirme : « Les russes et les ukrainiens ne forment qu’un seul peuple ». NOS FAUTES La situation actuelle de guerre est aussi le résultat de situations et d’erreurs de notre part et de la part des États-Unis. Faute de la France et de ses alliés ne cherchant pas l’autonomie vis-à-vis de la Russie, de la Chine, de l’Otan et ne se dotant pas de moyens suffisants informatiques, militaires et culturels. Faute structurelle de la France et de ses alliés européens qui, même avec Trump à la Maison Blanche et qui pourrait revenir, ne proposent pas un noyau fédéral fort au sein de l’U.E. avec armée et politique fiscale communes dans le cadre d’une fédération européenne à l’intérieur de l’Union européenne, permettant de nous passer de l’Otan et des Gafam à terme, affirmant notre souveraineté européenne. Faute de ne pas établir la règle de la majorité à la place de la règle de l’unanimité au sein d’un cercle fédéral et de la majorité des trois quarts par exemple dans le second cercle des 27. Faute d’inertie devant les manœuvres de déstabilisation politiques, attaques informatiques, soutien aux extrêmes, implantation stratégique et espionnage. Faute d’inertie face, en Chine et en Russie, aux assassinats ou traque d’opposants, atteinte à la liberté d’information et aux droits humains, à l’oppression des peuples et minorités. Faute originelle d’Obama qui lâche Hollande. Dans le conflit syrien, Obama avait affiché, sans que personne ne lui demande, UNE LIGNE ROUGE à ne pas franchir : l’emploi des armes chimiques. Hassad les a employées et Obama n’a rien fait. L’occasion était idéale de frapper Assad, d’empêcher les Russes de s’engouffrer, de sauver les kurdes en calmant Erdogan. Ratée elle a signifié un feu vert aux dictateurs, Poutine et le PCC en particulier, qui ont considéré qu’ils avaient carte blanche pour leurs objectifs impérialistes. Faute d’inertie face à l’agression de la Tchétchénie avec élimination d’un dixième de la population. Faute d’inertie lors de l’annexion de la Crimée. L’Angleterre et les Etats Unis ne respectent pas leur engagement, du mémorandum de Budapest de 1994, à sauvegarder l’intégrité territoriale de l’Ukraine en échange de sa dénucléarisation et ne fixent même pas une ligne rouge sur le Donbass. Faute d’inertie face à l’agression dépeçant la Géorgie en 2008, répétition générale augurant en tout l’Ukraine. Faute devant le Brexit contre lequel l’Europe reste spectatrice en amont comme en aval sans offrir la perspective d’un deuxième cercle européen non fédéré, adapté à l’Angleterre. Faute d’inertie des européens, de l’Angleterre et des États-Unis après la mainmise du PCC sur Hong Kong en violation du principe un pays deux systèmes, qui restent spectateurs et ne se solidarisent pas militairement et politiquement de Taïwan dont il s’agit de s’apprêter à reconnaitre l’indépendance. Faute d’inertie face à l’oppression des Ouïghours en Chine. Faute de la France et de ses alliés qui ne liquident pas le groupe Wagner officine mercenaire russe en Afrique. Faute des démocraties n’aidant et n’armant pas correctement l’Ukraine face à la menace russe. Faute des démocraties ne répondant pas correctement à la guerre informatique par la guerre informatique. Faute de la gauche et des écologistes continuant à fréquenter J-L Mélenchon et son tropisme pour les dictatures. Faute de la droite continuant à fréquenter Fillon prorusse et Raffarin prochinois entre autres. Faute avec un retrait en débandade d’Afghanistan prouvant que les États-Unis ne sont pas fiables. Faute de Macron qui va visiter et tutoyer Poutine, déjà choyé à Versailles et Brégançon, avant même de se rendre à Kiev. Faute d’inertie pour donner suite aux interventions militaires russes en Biélorussie puis au Donbass. Faute collective quand, avant l’invasion en Ukraine, nous laissons Poutine masser ses troupes sans masser plus de troupes que lui sur la frontière ukrainienne sur quatre fronts, Roumanie, Pologne, Hongrie et Roumanie et sans lui fixer une ligne rouge pour qu’il s’arrête un jour. L’armée américaine est dix fois supérieure à celle de Poutine. Avec l’Otan c’est bien plus. Pour sauver notre honneur c’était un moyen d’éviter cette guerre mais Biden l’a écarté et nous ne lui avons même pas proposé comme nous ne l’avons pas proposé aux anglais… Faute indélébile que nous regretterons car Poutine détruit tout et s’acharne sur les villes et leurs populations, sur toute la classe politique et les familles liées. Après ce véritable crime de non-assistance à pays frère en danger, nous devrons payer plus cher pour notre liberté. Il ne s’agit pas de craindre de mourir, il s’agit de craindre de ne pas vivre dignement. Nous ne devons pas laisser assassiner un peuple européen. C’est le moyen d’empêcher le massacre, de faire reculer Poutine et de prévenir pour Taïwan et d’autres pays de l’Est. Hélas Biden recule ne voyant pas que la question de Taïwan est liée… Faute de ne pas en appeler à des brigades internationales. Les sanctions autres ne sont pas suffisantes et trop tardives. LA QUESTION DE L’OTAN Nous sommes favorables à ce que nous quittions l’Otan si, et seulement si, nous avons un jour (!) une défense européenne capable. La critique de l’OTAN implique le développement d’une force d’autodéfense européenne, une coopération du renseignement et un soutien militaire nécessaires face aux politiques agressives. L’OTAN doit être dépassée, mais nous devons accepter son existence en tant que garant aujourd’hui le plus efficace de la sécurité de l’Europe de l’Est. Il est regrettable que l’Ukraine n’ai pas rejoint l’Otan afin d’éviter l’annexion de la Crimée. L’engagement à défendre l’intégralité de son territoire n’a pas été tenu. Reste à poursuivre et à amplifier nos sanctions vis-à-vis de V. Poutine et reste à intégrer l’Ukraine à l’Union Européenne. Chose complexe car nous n’avons pas deux ou trois cercles d’intégration. L’Europe a des moyens pour évoluer vers l’autonomie et elle a le potentiel pour pouvoir constituer un arsenal de défense à son niveau et ouvert à l’Ukraine. La diplomatie reste l’outil de résolution des conflits mais nous devons soutenir l’Ukraine dans la guerre puis lui permettre de décider souverainement de son avenir, hors des ambitions du Kremlin ou du capitalisme occidental. Pour démocratiser le pays, la liquidation de sa dette, l’aide accrue à la reconstruction et au peuple contre la corruption et l’oligarchie ukrainienne et des institutions démocratiques s’imposent plutôt que des réformes néo-libérales du FMI La voix de l’Europe de l’Est centrale et orientale doit être entendue pour établir un partenariat sincère et soutenir les mouvements d’émancipation de gauche, libéraux et écologistes émergents y compris en Russie. La solidarité internationale basée sur la compréhension mutuelle s’impose. L’Union Européenne doit engager deux systèmes solidaires d’institutions et de sécurité, militaire et énergétique, non limités par les intérêts nationaux des différents États membres, afin d’entamer un dialogue et de négocier avec les États-Unis, la Chine et la Russie en particulier. LA CLASSE POLITIQUE FRANCAISE Devant ce constat, la priorité des priorités consiste à se débarrasser de notre classe politique et de la 5ème République qui laissent s’infiltrer les intérêts russes et chinois sur notre sol et ne nous engage pas sur une voie fédérale d’un noyau dur de souveraineté européenne nous permettant d’être autonome vis-à-vis de l’Otan et des États-Unis, d’être alliés de l’Angleterre et des autres européens et d’être forts face aux régimes autoritaires. Devant ce constat et dans la conjoncture électorale les candidats poutiniens, Le Pen, Mélenchon et Zemmour et les minables fillonistes, doivent être mis au ban et honnis de la classe politique comme traîtres à la nation et à l’Europe aux destins liés tellement notre avenir national, lié à l’Europe, est fédéral. La classe politique française n’est guère à la hauteur de ce conflit. Les extrêmes réunis, Rassemblement Nazional, E. Zemmour, PCF et J-L. Mélenchon s’alignent sur V. Poutine et désignent, avec toupet, l’Otan comme agresseur. Des individualités comme F. Fillon ou D. Strauss Kahn font également le jeu russe et V. Pécresse n’est pas claire. Là Le Pen dépend directement des prêts russo-hongrois. Il est regrettable qu’E. Macron ne soit pas allé à Kiev avant sa visite à Poutine. Quand le trio rouge-brun Le Pen, Mélenchon, Zemmour, l'axe, rivalisait en poutineries. On croyait l’extrême droite imbattable avec M. Le Pen financée par les banques poutiniennes et E. Zemmour déclarant : « Je rêve d'un Poutine pour la France » mais J-L Mélenchon n’a pas dit son dernier mot. Jugeons-en. Le 14 mars 2014, JLM, qui la veille affirmait ne soutenir « jamais quelqu’un qui franchit une frontière », pas touriste pour deux ronds, ouvre son blog en titrant : « La Crimée est perdue pour l’OTAN. Tant mieux » et prémonitoire sordide, il promet à l’Ukraine le même sort qu’à la Crimée, estimant que ce pays, où « ultras nationalistes, néonazis ou pas, et marionnettes des diverses fractions d’oligarques kleptocrates ukrainiens » instrumentalise « l’Occident » afin de « faire exploser » le pays. Il s’inquiète d’une « guerre contre les Russes », et se réjouit qu’elle serait perdue d’avance : « Qui est volontaire pour aller se battre au milieu d’un champ de centrales nucléaires nommé Ukraine, où trône déjà Tchernobyl ? Qui est disponible pour une crise économique pire que celle qui déroule déjà ses anneaux ? Qui en Allemagne ou ailleurs a trouvé le moyen de se passer du gaz et du pétrole qui transitent par l’Ukraine ? Personne ! La messe est dite. La Crimée sera russe et l’Ukraine entre dans un chaos aggravé. ». En 2014 lorsque F. Hollande refuse de livrer deux porte-hélicoptères suite à l’annexion de la Crimée, JLM déplore : « Une trahison insupportable ! », « Une mesure sans signification militaire. Cette décision achève la vassalisation de notre pays à la main des USA et à la politique belliqueuse de l’Otan. ». JLM explique en novembre 2020 dans l’Opinion que « les Russes sont des partenaires fiables alors que les États-Unis ne le sont pas », « …et pas seulement dans le domaine militaire ». Il déclare au Figaro en novembre 2021 :« Je ne crois pas à une attitude agressive de la Russie ni de la Chine. Je connais ces pays, je connais leur stratégie internationale et leur manière de se poser les problèmes. Seul le monde anglo-saxon a une vision des relations internationales fondée sur l’agression. Les autres peuples ne raisonnent pas tous comme ça. » En 2015, après l’assassinat de l’opposant ukrainien du président russe, Boris Nemtsov, Mélenchon estime que Poutine est « la première victime politique » du drame. Disons à La France Insoumise qui a un programme intéressant mais qui défend JLM que ce n'est plus Le Pen de se fatiguer, qu’ils ont trop de Zemmour pour Méchant qui vous savez, qu’ils sont des Soumis à Un... traîtres à la nation et à notre Europe, à la démocratie. C'est un adversaire résolu de tous temps de l'impérialisme américain qui écrit, mais rien ne justifie de défendre les Castro, Chavez, Poutine et PCC et de trahir les peuples victimes des impérialismes, américain, néo-soviétique et sino-impérialisme. Sortir de l'Otan, oui mais SEULEMENT lorsque nous aurons une puissance européenne fédérée, précisément ce que les extrêmes ne veulent pas... Construire notre Europe fédérale exige de combattre les anti-européens de fait antinationaux. GAUCHE FÉDÉRALISTE EUROPÉENNE CONTRE « GAUCHE » TOTALITAIRE Une gauche fédéraliste, libérale-libertaire, républicaine, universaliste, humaniste, féministe, écologiste, socialiste, européenne, girondine, existentialiste s’oppose à une « gauche » jacobine, totalitaire et communautariste. Le social fascisme, dit « communisme », instauré par Lénine et son groupe clanique puis développé par Staline, fondé sur la terreur, le parti unique, la dictature et le culte du chef, les médias aux ordres, la société militarisée et l’assassinat, le goulag, la répression, l’emprisonnement des opposants, les famines, les élections truquées, la propagande mensongère, est un socialisme en parole, un fascisme en réalité. Il se traduit au niveau international par le social impérialisme, socialiste internationaliste en parole, expansionnisme impérialiste visant à museler les peuples en réalité. À la chute de l’Union soviétique, en Russie, le social-fascisme social-impérialiste doit nécessairement faire sa mue et s’adapte en rouge-brun en se combinant avec les racines du tsarisme et du nationalisme d’extrême droite, grand-russes. Cela produit, hors doctrine communiste, la dictature interne et l’impérialisme néo-soviétique repris par les néo-fascistes autoritaristes façon Poutine. L’essence et l’existence du social-fascisme social-impérialiste, outre la pensée dogmatique sectaire dictatoriale intrinsèque du marxisme-léninisme est marquée par l’alliance initiale de Lénine et du kaiser allemand puis par le honteux Pacte germano-soviétique liant Hitler et Staline. Pacte qui n’est pas rompu par Staline mais par Hitler, et c’est le point important. L’entrée en guerre de Staline, allié et collaborateur d’Hitler, avec qui il dépèce la Pologne, n’est pas due à un antifascisme mais est une réponse forcée, de survie devant la remise en question du pacte liant fascisme brun et fascisme rouge étant donnée l’attaque surprise hitlérienne contre la Russie. Dès lors Staline, allié naturel des fascistes contre les démocraties capitalistes va apparaître comme un antifasciste de fait et se parer des lauriers de la victoire. Cela grâce à Hitler car s’il n’y avait pas eu cette attaque allemande, la Russie se serait trouvée du mauvais côté, du côté des pactés, pacsés, avec les fascistes du Reich. L’Ukraine a été prise en tenaille entre les nazis et les staliniens et, en 2015, elle a opéré une double opération, dénazification et désoviétisassion, interdisant conjointement les insignes nazis et communistes. Elle célèbre ceux qui se sont opposé à l’occupation soviétique. Par-là, pour l’ancien du KGB Poutine elle se « nazifie ». Cette juste mise en parallèle des deux alliés est un scandale pour le Kremlin qui fait passer Staline comme le vainqueur décisif de la dernière guerre, tait le Pacte initial et tait les 85 millions de mort victimes des régimes communistes. Quand l’extrême droite ne représente plus que 2% au Parlement Ukrainien, Poutine parle de dénazifier de l’Ukraine sans défasciser, ce qui serait une priorité, le Kremlin, lui-même. On se souvient de l’intervention des Russes en Tchécoslovaquie au nom de la dénazification du pays, en fait pour liquider le printemps de Prague. L’Ukraine veut son indépendance face aux deux totalitarismes et ne veut pas passer de l’un à l’autre. Nous sommes là au cœur du débat entre la gauche non capitaliste, non social-démocrate donc, la gauche libérale fédéraliste au sens du libéralisme politique et la gauche totalitaire. La première n’hésitera pas à tracer un comparatif entre les deux totalitarismes alliés lors des deux guerres et les rejettera dans un même mouvement tout en discernant le plus dangereux à un moment donné. On s’engage contre la guerre au Vietnam mais on se félicite du prix Sakharov aux dissidents cubains ou russes quand Mélenchon sort de la salle du Parlement Européen au moment de la remise de ces prix… La gauche totalitaire ne jure que par « l’anti-impérialisme » nord-américain se contentant de dénoncer des erreurs où dérives staliniennes. Cette fracture est irréconciliable en effet et les lectures historiques, tactiques et stratégies qui en découlent sont divergentes. La gauche totalitaire est pro Castro, pro chavez, pro Poutine, pro tout ce qui s’oppose à l’impérialisme nord-américain quand la gauche fédéraliste est anti totalitaire, pro européenne, libérale libertaire, attachée aux droits de l’humain, alliée aux sociaux-démocrates si nécessaire. Poutine, extrémiste de droite, considère que la fin de l’Union soviétique est le plus grand drame du XXème siècle nonobstant les deux guerres, la Shoa, les deux bombes atomiques, l’anthropocène, les procès et purges staliniennes et les 85 millions de morts cumulés des systèmes communistes… La gauche fédéralisme verra dans cet effondrement une libération pour les pays et peuples opprimées. Deux lectures diamétralement opposées. La gauche totalitaire ne voit pas dans l’Union européenne une chance de fédéralisme, mot qu’elle honni comme le fait l’extrême droite, pouvant nous rendre souverain vis-à-vis des deux impérialismes et ne cherche qu’à l’affaiblir quitte à cultiver un nationalisme de bon ton. Elle veut quitter l’OTAN, sans que nous nous soyons auparavant dotés d’une défense fédérale européenne exigeant un fédéralisme, et livre l’Europe à Poutine et aux tentations nationalistes internes. Constatons les dérives d’un triste, méchant et coléreux sire cumulant tous les impairs totalitaires : robespierrisme, lambertisme, mitterrandisme, castrisme, chavisme, poutinisme, nationalisme c’est-à-dire antifédéralisme, apprenti dictateur, « bruit et führer » de pacotille. Mélenchon aujourd’hui gêné aux entournures est contraint à condamner l’intervention de Poutine en Ukraine après avoir soutenu son intervention en Syrie pour sauver Hassad, sans condamner son intervention en Tchétchénie, en Géorgie, au Donbass, après s’être félicité de l’annexion de la Crimée et avoir affirmé que « toute guerre contre la Russie serait perdue d’avance » paroles condamnant de fait la résistance ukrainienne. En forgeant notre souveraineté fédérale européenne nous nous opposerons aux totalitarismes agressifs impérialistes russe et chinois et secondairement dans la conjoncture à l’impérialisme américain. QUELLE POLITIQUE INTERNATIONALE ? Quel type de relations avec la Russie et les Etats totalitaires, pendant la guerre et après ? Membre du Conseil de sécurité de l’ONU, puissance nucléaire, producteur de titane et de gaz, grande nation et grand peuple, la Russie, État voyou, ne peut être un État paria. . Revoir les instances internationales Outre la création de la fédération européenne dans l’Union Européenne, fédération autour du noyau dur Allemagne France, Belgique, Espagne, Italie, Portugal et d’autres volontaires, il convient de supprimer la règle de l’unanimité au sein des 27 afin par exemple de ramener la Pologne et la Hongrie dans les règles de l’État de droit et de sanctionner nos paradis fiscaux. Il serait sage de créer immédiatement, à côté de l’ONU, une Organisation de Nations Unis Démocratiques, une ONUD. Ticket d’entrée : Élections parlementaires libres et démocratiques, pluralisme médiatique, pas de ventes d’armes et dérivés aux pays non-membres, etc. Idem pour une ODMC, organisation démocratique mondiale du commerce à côté de l’OMC. Deux outils afin d’isoler les dictatures politiquement et économiquement et d’instaurer avec elle un rapport strict : - Les échanges politiques et diplomatiques avec les pays non- membres, dont les dictatures, seraient soumis à des clauses définies par l’ONUD et conformes à une stratégie générale de préservation et de solidarité démocratiques. Finis les tapis rouges versaillais ou les vacances à Brégançon et autres poutineries, pas de délégations officielles aux jeux, déclaration de principe sur les droits de l’humain et les libertés dans les pays concernés accompagnant toutes rencontres, etc… Idem pour les échanges économiques avec préférence démocratique et appels d’offres favorisant les démocraties, interdiction de transferts technologiques aux non-membres, impossibilité pour leurs ressortissants d’acheter des terres, des entreprises, de contrôler quoi que ce soit de stratégique. Ces deux instances devraient se doubler d’une offensive culturelle ciblée ouvrant grands les échanges culturels et le tourisme avec tous les pays du monde mais permettant à chaque rencontre et contact d’affirmer nos valeurs et de cibler les atteintes à ces valeurs. Un touriste étranger provenant d’un pays dictatorial recevrait en arrivant dans un pays démocratique une information, rédigée dans la langue adéquate, concernant nos valeurs et les atteintes aux droits humains dans son pays. De multiples ONG comme Amnesty seraient chargées de relayer tout ce réseau mondial et cette véritable offensive culturelle. La politique étrangère doit être guidée par l’anti-impérialisme et le souci de préserver l’autonomie et le pouvoir des citoyens. La dénonciation de l’impérialisme russe n’exclut pas la critique des États-Unis et doit considérer la géopolitique issue de la guerre froide et de la décolonisation. PEUR NUCLEAIRE OU DIGNITE ET RAISON ? Les adversaires de couloirs aériens et de la neutralisation de l’espace aérien ukrainien, Etats-Unis et européens jusque-là, sont complices de crimes contre notre humanité en laissant les mains libres au néo-fasciste Poutine, honte du grand peuple russe. Dix pays européens et la France en particulier ont armé ce dictateur et devront en répondre. La propagande tactique poutinienne consiste à agiter la menace nucléaire pour éviter notre ingérence. Tous ceux qui tombent dans ce piège s’avèrent munichois manipulés et relèvent de la servitude volontaire, de l’inculture et de la naïveté. Tout le travail de Poutine consiste à inspirer la peur pour garder les mains libres. Seuls ceux qui n’ont pas peur sont dignes. SI, ET SEULEMENT SI, POUTINE CESSE DE FAIRE PEUR IL TOMBERA. Ceux qui agitent l’épouvantail nucléaire, valets de la propagande poutinienne, feraient bien de lire Machiavel. Si nous affirmons qu’un pays nucléarisé ne peut être attaqué : - Nous encourageons ce pays à faire régner sa terreur en toute impunité. - Nous renonçons à l’ingérence au nom des droits humains. - Nous encourageons la prolifération nucléaire mondiale et tous les pays du Monde à se doter de l’arme nucléaire qui devient la seule arme valable ET pour ceux qui sont impérialistes ET pour ceux qui veulent se défendre. Ceux qui ne la possèdent pas sont présentés comme impuissants pour attaquer car ils risquent une réponse et pour se défendre car leur agresseur nucléarisé agirait en tout impunité, voir l’Ukraine. Si au contraire nous refusons le chantage nucléaire nous empêchons les invasions, celle de Taïwan, de la Moldavie et d’autres à venir, et démontrons l’inanité de la force nucléaire et par là nous dissuadons sa prolifération. Ainsi cette guerre aurait été évitée si nous avions, à la demande des ukrainiens, déployé autant de forces que Poutine aux frontières de l’Ukraine avec engagement de riposte si invasion. En laissant faire cette guerre, la classe politique américaine et européenne est disqualifiée et commet plus qu’un crime, une faute. Logique, elle a choisi l’Otan sous la houlette d’un lâche comme Obama en Syrie, d’un fou complice de Poutine, Trump ou d’un hésitant Biden, et choisi les livraisons d’armes à Poutine plutôt que la souveraineté fédéraliste d’un noyau dur puissance européenne. D’ailleurs ces pays laissent faire des massacres dans des pays non nucléaires, comme en Birmanie, preuve de leur indignité. FACE À CET ÉTAT VOYOU, il nous faut aussi : Nous appuyer sur le peuple russe par une information active en sa direction et l’inciter à renverser son dictateur. Accueillir les réfugiés et aider les pays d’accueil limitrophes. Aider, protéger et armer la résistance, les combattants et opposants ukrainiens et dans le monde, les journalistes, les artistes, les lanceurs d’alerte, les intellectuels, les dissidents. Organiser et armer des Brigades Internationales. Développer l’offensive symbolique et culturelle et l’information, Organiser la guerre informatique et de l’information contre le sabotage, la désinformation et le mensonge par tous les moyens. Exclure la Russie du système financier mondial et réduire ses capacités militaires et technologiques. Refuser tous ses produits et son gaz. Retrouver notre indépendance économique et énergétique. Obliger la Russie à dépenser et à se disperser en ouvrant d’autres théâtres partout dans le monde comme la liquidation des mercenaires Wagner en Afrique. Faire comprendre à la Chine, à l'Inde, à l'Iran et aux Émirats voire à la Turquie, qu'ils ont tout à perdre dans cette affaire et que, s'ils font preuve de mansuétude avec Poutine, l’Europe se renforcera à leur détriment. Négocier avec le clan Poutine sans céder de territoires mais en offrant une porte de sortie. S’adresser aux peuples et ressortissants russes. Montrer que nous ne voulons pas la guerre mais prouver que notre honneur vaut mieux que toute servitude en particulier celle consistant à laisser massacrer un peuple. Mettre à bas les dictatures et les pseudos démocraties dont la nôtre et l’américaine. Vive la 6ème République qui organisera notre Bien Vivre, Vivent la fédération Européenne, l’Union Européenne, leur défense et leur souveraineté. Vivent de nouvelles instances internationales.
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